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Chapitre XIII. Mons, 5 juin 1944.

Un P-47 s'écrase sur une maison du Boulevard Dolez

Des avions, des villages et des hommes

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L’accident

Le lieutenant John Steinwedel était aux commandes de son P-47 D Thunderbolt. Il avait des problèmes avec sa radio. Il pouvait émettre mais ne recevait pas.

Au-dessus d’Amiens, l’escadrille grimpa au-delà de 16 000 pieds. Le chef d’escadrille ordonna à ses pilotes d’enclencher le système de dégivrage en raison de la température négative et de la masse humide des nuages. Steinwedel n’entendit pas l’ordre et ne se rendit pas compte que ses ailes se chargeaient de glace. Son indicateur de vitesse était bloqué par le gel. Le pilote avait l’impression que ses équipiers volaient trop lentement. Par radio, il demanda d’accélérer. Ce fut son dernier message. C’est alors que le MX-Y fut aperçu pour la dernière fois. Il avait les ailes lourdement chargées de givre (www.armyairforces/forum).

Le pilote s’est sans doute perdu, tout attentif qu’il était à essayer de contrôler son avion alourdi par la glace. Rien ne démontre qu’il a été touché par la flak ou attaqué par la chasse mais un témoin de la chute de l’avion rapporte que de la fumée s’échappait du moteur. La thèse actuellement admise est l’abandon par le pilote de l’avion devenu totalement incontrôlable avec, en sus, un problème de moteur. Toujours est-il qu’à 9 h 35, ce matin-là, l’avion s’encastrait à la verticale absolue dans un immeuble au numéro 55 du boulevard Dolez. Le bâtiment était alors occupé par des services de l’occupant. Un sous-officier et une servante civile furent tués ...

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